Moun Dillon Douboutt #9 avec Sonia Gros-Désirs

C’est en 1968 que Sonia arrive à Dillon avec sa mère. Elle fait ses petites classes dans les quartiers de Morne Pigevin et Morne Vanier. Elle obtient son brevet des collèges au collège d Sainte Thérèse. 

Issue d’une fratrie de 4 enfants, 3 filles et 1 garçon, très dégourdie et débrouillarde,  elle est le pilier de sa famille. Elle choisit très jeune de pratiquer le handball.

En 1975, elle part en France Métropolitaine. Elle y enchaîne les petits boulots: à l’hôpital de Rueil-Malmaison, aux chèques postaux, au ministère des finances; jusqu’à l’obtention d’un poste au sein de l’hôpital Necker dans le 15ème. En 1979, elle  devient infirmière et est affectée à l’hôpital Fernand Widal (Centre anti-poison).

Durant ces années, elle rencontre le père de ses filles avec qui elle se marie en 1977. Femme au combat, Sonia s’engage dans la vie associative, à Roissy-en-Brie, avec “L’amical des Antillais”.

Afin de préparer son retour au pays, elle intègre en 1992, une école de gérontologie. En 1993, c’est le grand viré sur son île natale. Depuis, notre soignante au grand coeur travaille au centre de soins de Dillon en tant qu’infirmière libérale. 

Aujourd’hui maman de 3 filles, elle attend le mois prochain (Juin), pour être au ministère du temps libre. 

Coup de projecteur sur Sonia ! 

Décris-toi en 3 mots .

Sensible, enjouée et très serviable. J’ai la main sur le cœur.

Raconte- nous un peu ton enfance à Dillon .

Jeune, je pratiquais le handball en l’UNSS. Ma mère n’était pas  d’accord, elle disait que c’était un sport de garçon. Pour y aller, je nettoyais toute la maison (rires).

A cette époque, c’étaient  Messieurs Jacky Berthome et Jaccoulet qui nous entraînaient.

Un samedi, après  la messe, maman est passée à côté de l’école où on s’entraînait et m’a vu jouer. Elle est restée regarder et a constaté que je me débrouillais très bien. Depuis ce jour,  elle m’a laissé aller aux entraînements sans soucis. 

C’est aussi à cette période que j’ai intégré l’association “La Flambée Dillon”.

Que fais-tu au sein de Dillon Douboutt’ ?

Avant j’étais une membre active. J’accompagnais mes filles lors des manifestations,  elles étaient très intégrées dans l’association.

Malheureusement pour des raisons médicales, je n’ai pas pu jouer, mais j’étais là: aux entraînements, aux matchs etc…

Aujourd’hui je fais du yoga avec vous, je suis très sportive.

Que représente Dillon Douboutt’ pour toi ? 

C’est une famille qui me manque et que je compte intégrer à nouveau avec la bande Marie-Christine et Marie-Line. 

Quels sont les événements qui t’ont le plus marqués ? 

Ayayaye !(rires)  Il y a un match qui était palpitant  je ne me souviens plus contre quelle équipe, mais c’était chaud, on a gagné sur le fil du rasoir, j’en ai encore des frissons ! 

Que dirais-tu à quelqu’un pour l’inciter à rejoindre l’association ? 

Mais, je ne fais que ça (rires). Dès que je croise un jeune, je lui parle de l’association. J’essaye de  savoir quel sport il pratique pour l’orienter vers le club de handball. 

Un mot de fin ? 

J’ai hâte de revenir à Dillon Douboutt’, être avec vous.